2023-07 – Découverte du Parc de la Confluence Ariège Garonne

En ce début d’été, un bon groupe d’APBGistes s’est donné RDV pour la découverte commentée du Parc de la Confluence Ariège Garonne. Nous étions accompagnés d’un guide de l’association Nature en Occitanie qui nous a concocté un programme varié et complet.

Créée en 2015, cette réserve s’étend sur 579 ha avec des parcelles privés (29 propriétaires privés) et des parcelles publiques (10) et regroupe 11 communes. Pas moins de 950 espèces animales, 800 plantes à fleurs et près de 300 mousses, lichens et champignons y ont été recensés…dont certaines sont rares et menacées.

Lors de notre randonnée, nous avons été saisis par ce patrimoine naturel remarquable, véritable réservoir de biodiversité aux portes de l’agglomération toulousaine. Une véritable mosaïque naturelle de paysages s’est révélée sous nos yeux : une succession de milieux naturels qui résulte de l’action physique de l’eau et de l’apport de semences par les crues. Inondations, érosions, dépôts, sont à l’origine d’une dynamique créant régulièrement des milieux pionniers, ralentissant une évolution inéluctable vers la forêt. Ainsi, se côtoient sur ce territoire de nombreux types de milieux, des plus secs aux plus humides, des plus jeunes aux plus matures : forêts galeries de Saule blanc souvent accompagnées de Peuplier noir et de Frêne oxyphylle, pelouses sèches calcaires accueillant de nombreuses orchidées,… Au total, près d’une cinquantaine de milieux naturels ont été recensés, dont certains sont rares au niveau local comme national (zones humides, cours d’eau et ruisseaux, coteaux secs et falaises terreuses, forêts alluviales, espaces agricoles, prairies, pelouses et friches alluviales). Un véritable « carrefour écologique ».

Cette visite a ravi chacun d’entre nous pour son côté naturaliste mais beaucoup y ont vu aussi l’intérêt pédagogique. En effet, les nombreux sentiers de la confluence invitent à s’interroger sur l’histoire et la géologie de cette zone (ancienne gravière), la gestion conservatoire de ce site naturel et les études scientifiques et participatives qui y sont menées, la découverte des métiers de l’environnement et bien évidemment les écosystèmes et leur fonctionnement.

La matinée s’est terminée avec un moment de convivialité et un pique-nique aux abords du fleuve.

Petites pépites observées lors de la visite : l’hoplie bleue (Hoplia coerulea) et la grenouille agile (Rana dalmatina)